Donner à Trump un pager (téléavertisseur) plaqué or était la blague la plus arrogante et cynique que Netanyahou pouvait lui faire, à bien des niveaux.
Le message est clair : Si Trump dévie de la voie tracée par le lobby juif, le Mossad pourra le dégommer sans problème, pas nécessairement en activant le pager piégé, comme il l'a fait pour tuer des milliers de civils libanais et palestiniens, mais par n'importe quelle autre opération sous faux drapeau.
- D'abord, il fallait que le pager soit plaqué or pour faire honneur au mauvais goût notoire et ostentatoire de Trump, évident dans la décoration intérieure de ses résidences à New York et à Mar-A-Lago (aujourd'hui connue sous le nom de Gaza-A-Lago), où tout est doré 1.
- Deuxièmement, le téléavertisseur peut être interprété comme une menace, adressée à un larbin ou un prisonnier, de ne jamais sortir du rang. Il suffit de rappeler ici les centaines de Libanais et de Palestiniens tués par des pagers piégés par le Mossad [ Les croisés catholiques de l'empire juif] :
«Les téléavertisseurs du Mossad, pesant chacun moins de 85 grammes, comportaient une caractéristique unique : un bloc-piles qui dissimulait une petite quantité d'un puissant explosif, selon les responsables au courant du complot... Un signal électronique des services de renseignement pouvait déclencher l'explosion de milliers d'appareils à la fois. Mais, pour garantir un maximum de dégâts, l'explosion pouvait également être déclenchée par une procédure spéciale en deux étapes nécessaire pour visualiser des messages sécurisés qui avaient été cryptés.»
Il convient de noter que sur les dizaines membres du Hezbollah tués ou mutilés lors de l'attaque, presque tous étaient des «éléments de l'arrière-garde», c'est-à-dire des personnels administratifs éloignés des situations de combat, un fait admis ailleurs dans l'article du Washington Post.
- Troisièmement comme un symbole pour que le monde comprenne que Trump peut être appelé instantanément et à tout moment comme une prostituée que le proxénète peut atteindre, qu'elle soit, dans son cas, à Mar-A-Lago ou à la Maison Blanche.
Un proverbe dit «Plus petit est l'oiseau, plus il ouvre son bec.».
Il est inutile de citer ici toutes les conneries proférées par Trump.
Trump est partout : Le Canada, le Groenland, le canal de Panama, le Golfe du Mexique, Gaza, l'Iran, la Russie, la Chine, les cartels, la fin du chaos ukrainien en 24 heures, les guerres commerciales contre tous les pays, bla bla bla et encore bla bla bla.
Dès qu'une déclaration est démasquée en quelques minutes comme étant une merde totale, il en vomit une autre en remplacement. Selon lui, la terre tourne et s'incline sur son axe parce que c'est LUI qui l'a décidé ainsi.
Bien que faisant partie de la cour des grands, il reste enfermé dans son mode de vie d'homme d'affaires véreux de New York. Il transforme ses ennemis en ennemis acharnés et ses amis en ennemis.
Avec ce type, tout doit être une victoire pour lui, ce qui est toujours impossible dans le monde réel. Je pense qu'il va découvrir que le maître de piste d'un cirque peut être le centre d'attention et d'acclamations pendant le spectacle, mais ensuite, il n'est qu'un clown de plus dans l'arrière-salle. C'est ainsi que le voit et le manipule Netanyahou.
NOTES
[1] Mar-a-Lago est le nom de la luxueuse résidence de Donald Trump en Floride, appelée aussi « Maison-Blanche d'hiver ».
Elle s'étend sur 10 000 m² de superficie, comprend un complexe hôtelier avec golf, 125 pièces, un club privé avec une entrée payante à 25 000 dollars, une salle de bal inspirée de Versailles... Pour vous faire une idée, voici quelques photos de cette demeure bien kitsch sur le compte Instagram de la Trump Organization :
Un mauvais goût et une démesure qui, par-delà les lustres et dorures, s'appliquent désormais aux visages. Le nom de cette tendance est donc tout trouvé pour les médias américains : c'est la « Mar-a-Lago face ».
Que ce soit chez les «Trumpettes», club féminin de soutien au président, ou chez la fille de Donald Trump, Lara Trump, le naturel n'a plus la cote.
source : La Cause du Peuple
- Mar-a-Lago est le nom de la luxueuse résidence de Donald Trump en Floride, appelée aussi « Maison-Blanche d'hiver ».
- Elle s'étend sur 10 000 m² de superficie, comprend un complexe hôtelier avec golf, 125 pièces, un club privé avec une entrée payante à 25 000 dollars, une salle de bal inspirée de Versailles... Pour vous faire une idée, voici quelques photos de cette demeure bien kitsch sur le compte Instagram de la Trump Organization :
- Un mauvais goût et une démesure qui, par-delà les lustres et dorures, s'appliquent désormais aux visages. Le nom de cette tendance est donc tout trouvé pour les médias américains : c'est la « Mar-a-Lago face ».
- Que ce soit chez les «Trumpettes», club féminin de soutien au président, ou chez la fille de Donald Trump, Lara Trump, le naturel n'a plus la cote.